Scott 420A Test

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'ESSAI S
BAN C D lmportnteur: Lectromc-France, 1, av. de la Marne, 94120 Fontenay-sous-Bons, Tét.: 87702.25

w».

* S( '(YI'T

n .mut. ,

um.

SCOTT 420 A

nev'ruia m H: mm

limitation das ltonts ds mantée at da dasclntl.

La lace avant n'est pas un modele d'occu-
pation rationnelle de l'espace. aver ceue
grande plagc inocupée a la droite des
watt-metres qui déséquilibre l'aspect
general de cet amplil Laisstms-lui, pour le
moment, 19 bénéfice du doute tl mettons

cela au compte d'une implantation opti- Q

misée des commandcs par rapport aux ci -
cuits intérieurs. La finition et la maniabi
lité générale suscitent plus de
compliments: dou(eur et precision smit
les mots qui \iennent tout naturellement
lors de la rapide exploration du tableau d6
bordi Pas de liotiture. l'essentiel avant
tout: trois entrées dont une pour phonu
et deux enregistreurs a trois tetes qui peu-
\ent copier l'un sur lautre, dans les deux
sens, le tout logiquement dispose a délaut
détre elégant. On déplore seulement I'ab-
sence de filtre subsonique et l'impossibi-
lite de débrayer les correcteurs de tonalité,
A l'arriére, on dispose de deux sorties sec-
teur dont une commutee, sur prises plates
américaines, mais les adapteurs s'achétent
maintenam partout. L'on 5e souviendra
enfin que les deux Vu-métres. comme par-
tout ailleurs. ne donnent qu'une image
approximative des puissances mises en jeu
en cours daudition,

Sou: Ie capot.Débarrassé de son capot.
Scott nous montre une électroniquc dont

tous les composants sont groupés sur un
seul grand circuit, accessibles sans pro-
hléme, ou l'on remarque ave( satisfaction
la liaison directs des transistors de puis-
sance. Encore une technologie qui rassure
par la sagesse et la liabilité d'une classe
AB qui a su s'adapter aux particularités de
la grande diffusion. Le seul pettt chagrin
pruriendra plutét, detail mineur. de la
place petdue intérieuremem (a l'image des
vastitudes de la fagade). car, aver trés peu
d'ellorts, le 420 A aurait pu diminuer sa
hauteur de cinq bons centimetres, idée qui
n'a pas d0 effleurrr grand-monde rhez
Scott, a moms - et nuus le pensons -
que le marché ne soit pax IOU! it fail mfir
pour tette reduction. 'l'am pis, prenons

V V t
cet amph comme tl est. aver 563 bonnes

performances générales, partni lesquelles
il laut mettre en lumiere l'excellent taux
de diaphonie sur toutes les entrees, la
bande passante, tres étendue pour le
préampli et plus restreinte pour l'ampli
tla tendance actuelle serait plutét a Im-
verse, mais c'est un autre débat), les distor-
sions et la Stabilité des etages de sortie
donr le « slew rate » se situe au-dessus de la
rnélée (15 \olts par microseconde. pas
mal IL ['11 signe qui nt trompe pas."

L'écoule. C'est a une écoutelsensiblement
supérieure a la moyenne du lot étudié que
nous convie ce petit Scott, avec des vertus
('ertaines sur le plan de la dynamique et de
la propreté généralei ll y a quelque chose
de plus clans la precision avec laquelle
nous parviennent les attaques, et les basses
sont fermes, bien en place, tout de meme
un peu plus rondes que souhaitét L'équi-
libre general trahit une petite remontée du
haul-medium, mais pas suffisamment
pour det-enir un défaut - c'est plutét un
trait de caractere. qu'un pergoit davantage
comme une espece de chaleur. une mu<
geur aux joues des instruments riches en
aigus. Enfin, dans l'absolu. on (onstate
une certaine compacité de l'image sonore,
qui se tasse en profondeur et napparail
pas aussi aérée quavec d'autres appareilst
Mais si l'on met (es quelques critiques en
balance avec Ie prix d'achat. I'un des plus
has de la dizaine en competition, il appa»
rail 3 l'évidence que Scort 420 A sagré-
meme dun rapport qualité prix trés nel-
tement lamrable, Pour a peine plus de
quinze cents lrancs. i1 me semble qu'il
serait déraisonnable d'en exiger beaucoup
plus par les temps difficiles quc nous
\imns, Qui ny serait pas sensible P

A I'an-iérn on rumamucra un curtain nnmhrl da ditails mtmssants, dont dos prises soctour rmrs It das lusrhms.

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